Les mauvais comportements sont partout aux États-Unis. Certains d’entre eux sont simplement ennuyeux; demandez à n’importe quel « travailleur » comment les clients ont changé au cours des deux dernières années.
Certains d’entre eux constituent un inconvénient majeur, comme les passagers indisciplinés des compagnies aériennes obligeant les vols à faire demi-tour ou à atterrir immédiatement – une épidémie si répandue que la Federal Aviation Administration publie régulièrement des données sur le fléau aérien.
Et certains des mauvais comportements tuent un nombre croissant de personnes sur les routes.
Le nombre de kilomètres parcourus par les véhicules est légèrement supérieur aux niveaux d’avant la pandémie, mais le nombre de décès de piétons établit des records aux USA.
Un article du New York Times à examiné la mort d’un enfant de 7 ans à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, puis interroge diverses autorités pour savoir ce qui se passe.
Le consensus approximatif est « les niveaux d’anxiété, les véhicules plus grands et les normes sociales qui s’effilochent ».
Le débat sur les véhicules plus gros a fait et continuera de faire rage; quel rôle la domination des ventes du pick-up, du SUV et du crossover depuis 2009 a-t-elle à jouer dans l’augmentation des décès de piétons ?
Les décès sur les routes aux États-Unis de 2010 à 2020 ont augmenté de plus de 20 %.
De 2009 à 2019, le nombre total de kilomètres parcourus a augmenté de 10 %, mais les décès de piétons ont augmenté de 50 %.
Cela s’est produit alors que « les taux de marche signalés chez les Américains sont en baisse ».
Néanmoins, Governor.com a écrit qu' »en 2018, 6 283 piétons sont morts en voiture, le plus depuis le milieu des années 1990, et cela n’inclut pas les 1 500 personnes tuées dans les allées et les parkings ».
Dans l’Union européenne, où le multisegment continue de grimper dans le tableau des ventes, les décès sur les routes ont chuté d’environ 33 % de 2009 à 2019, les décès de piétons diminuant également.
Que faisons-nous différemment de l’Europe ?
De plus en plus de types universitaires et gouvernementaux disent que les états mentaux inspirés par la pandémie en sont la cause.
Un article du LA Times de décembre a écrit que « la pandémie a rendu les conducteurs américains plus imprudents – plus susceptibles d’accélérer, de boire ou de consommer de la drogue et de laisser leur ceinture de sécurité débouclée », et que « les experts disent que ce comportement sur la route est probablement un reflet de sentiments généralisés d’isolement, de solitude et de dépression. »
Dans l’histoire du NYT, le directeur du Center on Stress and Health de la Stanford Medical School a cité la présence constante de menaces comme le virus et le manque de contacts sociaux pour créer en partie dans la société « le sentiment que les règles sont suspendues et que tous les paris sont ouverts.
