Qu’il s’agisse d’une seconde voiture jamais utilisée au quotidien ou d’un véhicule qui est immobilisé depuis des mois dans son garage pour cause de panne en cours de réparation, la Loi française est intraitable sur le sujet : il faut une assurance auto. Impossible d’y échapper (ou presque) le Code des assurances le précise expressément : toutes les voitures, camions et autres vans se doivent d’en posséder au moins une.
Ce qui peut paraître injuste à première vue, car cela a un cout, quand bien même on ne profiterait même pas de son véhicule. Il y a cependant une exception, qui n’est vraiment pas pratique, qui est de défaire ce qui définit une voiture : plus de roues, de batterie et de carburant dans le réservoir. Autant dire que nous n’allons pas nous attarder sur cette option, mais davantage nous étendre sur ce qu’implique réellement une voiture mise au garage en ce qui concerne les subtilités de l’assurance auto. Retrouvez plus d’infos ici.
En cas d’immobilisation partielle
Quand bien même on aurait mis sa voiture inutilisée dans son garage, elle n’est pas pour autant en sécurité à coup sûr. Un sinistre peut éventuellement survenir, comme un départ de feu ou même un vol.
C’est pourquoi adopter une assurance obligatoire pour son auto n’est pas à voir sous un aspect négatif, celui du prix, qui serait a priori inutile. Effectivement, afin de pouvoir parer à toute éventualité et ainsi être couvert par une responsabilité civile, il est impératif de souscrire une assurance de niveau intermédiaire ou tous risques. En plus, cela permet de rouler avec sa voiture de temps en temps, ne serait-ce que pour décrasser le moteur.
Cela permet en outre de couvrir en partie les cas de sinistres que nous avons évoqué auparavant, bien qu’il soit possible de n’opter que pour une formule moindre, qui est l’assurance dite au tiers. Dans ce cas précis, l’assurance est la moins chère, mais aussi celle qui protège le moins, notamment en cas de sinistre tel que nous l’avons évoqué précédemment.
À noter que pour les conducteurs qui savent qu’ils ne prendront pas du tout le volant d’une voiture ont la possibilité de prendre une assurance de type non-circulation, pour un coût très peu élevé. Nous le voyons, les assureurs ont une bonne connaissance des pratiques de leurs assurés et savent leur proposer une formule qui convient à leurs usages et habitudes, surtout pour ce qui a trait à l’automobile.
En cas d’immobilisation définitive
Il se peut aussi qu’une voiture au garage ne puisse plus du tout circuler, pas simplement à l’arrêt, ce qui est considéré comme étant hors d’état de nuire. Nous l’avons vu, il est possible de se passer d’assurance que lorsqu’il n’y a plus de roues (en fait, pas de roues touchant le sol), de batterie ainsi que de carburant dans le réservoir du moteur.
Si cela peut être un état normal d’une voiture que l’on est en train de réparer soi-même, comme chez un garagiste, il est tout de même déconseillé de la mettre dans cette situation sciemment afin de s’exonérer de prendre une assurance automobile. Il existe bien de formules différentes en assurance pour diminuer ce coût au maximum sans se mettre en danger financier, avec notamment les assurances à vocation temporaire, celles qui sont calculées au kilomètre ou encore celles qui servent le week-end.
Les idées assurances en toute sérénité
On peut se contenter des assurances obligatoires, comme nous l’avons vu, tout en prenant quelques modalités personnalisées pour garantir qu’il n’y aura pas de mauvaise surprise. Il existe des garanties en options qui ne concernent pas directement ce qui concerne les dommages et les sinistres, mais davantage ce que l’on peut trouver à l’intérieur même du véhicule.
En effet, on pense de prime abord à la voiture même lorsqu’on évoque une assurance auto, mais pas forcément les biens qui s’y trouvent. On peut tout à fait entreposer une voiture au garage pendant des mois voir des années, tout en ayant des effets personnels contenus à l’intérieur.
D’autres cas pourraient nécessiter des assurances complémentaires pour parer à toute éventualité, comme c’est par exemple le cas d’un besoin de véhicule en toute urgence. C’est couvert par les formules en mode garantie véhicule de remplacement, à comparer avec les véhicules de courtoisie.
C’est le meilleur moyen de ne pas se retrouver immobilisé du jour au lendemain. C’est la même logique que pour les garanties panne mécanique, qui peuvent permettre de couvrir ce qui ne l’est pas forcément avec une assurance de base : défauts de l’alimentation, composants électroniques, ainsi que du moteur dans son ensemble, etc.
Prendre rendez-vous avec son assureur et détailler chacune de ses habitudes de vie en lien avec l’automobile est un excellent moyen de faire le point sur ses assurances. Il n’y a qu’en étant prévenant que l’on peut parer à toute éventualité, quand bien même l’on serait un conducteur prudent.